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« Nous sommes tous des voleurs. Mais au bout du compte, nous serons seulement jugés sur deux choses : qui nous avons choisi de dévaliser et qu’en avons nous fait » -Martha Graham-

lundi 25 avril 2011

Je pense donc je peux être ... multiple

Voilà quelques temps déjà que mon chemin à croisé celui du "roman polyphonique".
La polyphonie désigne dans un roman, la pluralité des voix narratives. On y retrouve donc des narrateurs-personnages qui y expriment des points de vues différents. Les évènements ne sont plus simples enchaînements d'actions perçues, ressentis et contés mais une problématique de chaque instant, une remise en question perpétuelle, l’éternel "où est la vérité?"
Ailleurs ... nous dit Kundera, ailleurs que dans l’exiguïté de notre seul regard.
Parmis les titres de roman que je pourrais citer et recommander (bien sûr) :




Les frères Karamazov de Dostoievski,



La vie est ailleurs de Kundera (Il va d'ailleurs écrire en 1981 la pièce "Jacques et son maître" en hommage à Diderot)


Ou plus récemment :



This moonlit night,
All have gone to the woods.
Oh the intoxicating winds of spring.

I won't go with them.
Let me lie here in my own room.
Alone in my quiet little corner.

I'll have to remain in this little home of mine.
I'll have to wash it, wipe it with care.
I'll have to keep awake,
Lest he comes.
(I wish I knew when he will come).

Oh! If he remembers me...
In these intoxicating winds of spring...


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