Je racontais donc que ses personnages n'étaient pas conventionnels, qu'ils avaient des comportements et des vies complexes, figures souvent tristes, à la limite de la folie, vivant des situations dignes des plus belles tragédies grecques (terme repris a cet excellent article) et qui pourtant comme chacun de nous explorent la palette des sentiments humains : Amour, haine, jalousie, rancœur, amitié, etc. en allant peut-être (et c'est la qu'on entre dans le mythe) plus loin que la morale ou la conscience collective s'autoriserait à aller sans avoir peur de choquer.
Je pense par exemple à la Médée infanticide d'Euripide qui tue ce qu'elle a de plus cher pour punir Jason d'avoir quitté le "lit" conjugal !
Voilà, il me suffit de peu pour aller revisionner certaines scènes de ses films, pour me replonger dans son univers riche et déroutant.
Et puis j'avoue sans détours mon faible pour Mathieu Amalric, toujours son air perdu, toutes ses savantes répliques jouées avec tant de naturel. Et enfin ce visage qui sait "performer une douceur oh combien sans mièvrerie, je le jure! "
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