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« Nous sommes tous des voleurs. Mais au bout du compte, nous serons seulement jugés sur deux choses : qui nous avons choisi de dévaliser et qu’en avons nous fait » -Martha Graham-

lundi 21 février 2011

Le temps qu'il reste










Elia Suleiman


Synopsis :

Film en partie autobiographique, construit en quatre épisodes marquants de la vie d'une famille, ma famille, de 1948 au temps récent.
Ce film est inspiré des carnets personnels de mon père, et commence lorsque celui-ci était un combattant résistant en 1948, et aussi des lettres de ma mère aux membres de sa famille qui furent forcés de quitter le pays.

Mêlant mes souvenirs intimes d'eux et avec eux, le film dresse le portrait de la vie quotidienne de ces palestiniens qui sont restés sur leurs terres natales et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays.


M'a-t-il ému ?

Le retour au pays, la solitude, l'absurdité de certaines situations, etc. autant de raisons qui vous empêchent de rester de glace ... on va même comme moi, jusqu'à se liquéfier franchement et sans retenue !


Ai-je ri ?

Ouiiiiii. Des scènes improbables tout droit sorties de notre vécu de tiers-mondistes.

Un humour qui rit, qui ricane, qui glousse espiègle à la barbe de ceux qui croient lui avoir coupé les ailes.


Ai-je aimé l'histoire ?

Triste au possible, mélancolique mais l'humour .... et l'amour , et ces acteurs !

Pas de superflu. Chez Elie Suleiman c'est les silences qui parlent le plus, le réalisateur laisse la caméra faire son travail et on se laisse guider docilement.

Je ne peux pas émettre là une critique historique ou sociale pertinente, mes connaissances sur l'histoire de la région étant trop limités.


L'envie que j'ai de le revoir et peut-être la meilleur critique que je puisse faire. Sinon en voici une dans Le Monde que je trouve excellente.


Bon candidat pour le libellé : Non périssable, à suivre ...

Classé "non périssable" :)


4 commentaires: